live sur les pleurs de bébé

Il est essentiel de rappeler que durant ses premiers mois de vie, les pleurs sont le seul et unique moyen de communication du bébé. Ils sont alors l’expression d’un besoin qu’il soit vital (faim, douleurs etc…) ou affectif.

 

À la fin du dernier mois de vie survient ce que l’on appelle la dysrythmie du soir. Le nouveau-né se met à pleurer intensément en début de soirée.
Ces pleurs, souvent inconsolables sont normaux. Au cours de sa journée bébé emmagasine un grand nombre d’informations et traverse différentes émotions. C’est généralement ce trop plein d’émotions qui justifie ces pleurs du soir.
Ils sont cependant également dus à la mise en place de son horloge biologique : bébé apprend doucement à différencier le jour de la nuit.
Soyez donc rassurés, ces pleurs sont tout à fait normaux et physiologiques !


Afin de les apaiser, essayez de favoriser une atmosphère calme en fin de journée et évitez tous stimuli. Le portage, le peau à peau, le bain peuvent être de bonnes solutions.

Attention, il est important de préciser que des pleurs inconsolables qui ne cessent pas et se manifestent à tout moment de la journée peuvent être liés à des douleurs (reflux gastro-œsophagien, coliques, intolérance aux protéines de lait de vache…). Fiez-vous à votre instinct !

 

Pour aider les parents à comprendre la raison des pleurs de leur bébé, une Australienne a imaginé le    «Dunstun baby language ».

Cette approche consiste à décoder les pleurs de bébé en essayant d’analyser les différents sons émis.
En effet, issu de 8 années de recherche, elle a démontré que peu importe la culture et l’environnement, les pleurs sont presque similaires d’un bébé à un autre.

 

Comprendre son bébé permet aux parents d’être moins angoissés face à ses pleurs et de répondre favorablement à ses besoins exprimés.

C’est, de ce fait, également un très bon outil de prévention quant au syndrome du bébé secoué !

 

Cette méthode d’analyse des pleurs de bébé a identifié 5 « mots » (un mot = un son + un réflexe) :

-       Les pleurs de faim : ils sont issus du réflexe de succion. Le bébé colle sa langue au palais et émet un son « N ». Au niveau corporel, bébé semble chercher, yeux ouverts et fait des bruits de bouche. Il peut téter ses poings.

-       Les pleurs de rot (que ce soit un bébé allaité ou un bébé nourrit au biberon). Ils sont issu d’une contraction de la poitrine qui produit un effort pour expulser l’air. Le son émis ressemble alors à une série de « é ». Physiquement, le bébé va se tordre en étant sur le dos pour essayer de changer de position.

-       Les pleurs de sommeil, issus du réflexe de bâillement. Bouche grande ouverte en forme d’ovale, bébé émet le son « A ». Il cherche à se cacher les yeux, se frotte les oreilles, et peut pleurer les yeux fermés. Repérer ces signes de fatigue qui surviennent avant les pleurs, permet de coucher bébé au bon moment et de favoriser un endormissement rapide.

-       Les pleurs de douleurs (de coliques) : ce sont des cris très stridents et gutturaux. Bébé racle le fond de sa gorge et fait un « R », poings serrés et a le visage très rouge. Il a même du mal à reprendre sa respiration. Comme il n’arrive pas à expirer suffisamment d’air, il peut émettre de ce fait des gaz douloureux. Il faut être vigilent à ces pleurs, ils peuvent traduire une douleur liée à une pathologie (RGO, IPLV…). Le massage peut soulager, le portage ou une bouillote également.

-       Les pleurs d’inconfort : ils peuvent aussi bien être liés à une couche sale qu’à une couture de vêtement qui peut gratter. Bébé peut aussi avoir trop chaud ou trop froid.
(Astuce : pour savoir si votre bébé a trop chaud, il vous suffit de glisser la main entre ses deux omoplates, si c’est moite c’est qu’il a trop chaud). Le son lié à ces pleurs d’inconfort ressemble à un « hè ». Le bébé a les yeux grands ouverts et cherche du regard. Ce n’est pas vraiment un pleur mais plus un appel.

 

De manière générale, quel que soit l’origine des pleurs, le fait de changer bébé de position peut le soulager instantanément.

Afin de comprendre les pleurs de son bébé il peut être judicieux de noter ce que l’on entend, ce que l’on fait face à ce pleur, et les résultats obtenus. Peu à peu, des évidences vont se créer. Avant toute chose, on regarde bébé et on essaie d’analyser ses mouvements.

Faites-vous confiance et fiez-vous à votre instinct en étant à l’écoute de votre enfant !

laisser un commentaire

Veuillez noter que les commentaires doivent être approuvés avant d'être publiés.

*Champs Obligatoires / Votre adresse e-mail ne sera pas publiée